Je
suis la princesse de Sion, la montagne
Sacrée
de l’Éternel. J’ai livré mon papa
Chéri
au Seigneur pour la justice. Appât,
J’ai
failli freiner ses élans, toit de Bretagne,
Couverte
de neige ! J’ai fait une campagne
Étrange
contre lui, préférant les repas
Du
Père céleste à son regard. Son trépas,
Voulu
par les ronces et épines, compagnes
Couardes
des ruisseaux qui ont tari, n’aura
Jamais
lieu. Je pleure le sort impie, cora
En
furie au rendez-vous des sabots de bronze,
Des
gants de fer, ô et des épées en ciseaux !
Je
pleure l’abreuvoir où les méchants réseaux
Ont
bu une gorgée de trop, glacés par onze !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
19 novembre 2013 – Lomé.
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