J’ai
jeûné trois jours pour ta prompte guérison,
M’accordant
avec toi sur l’essentiel. Pivert,
J’ai
chanté constamment ton martyre, couvert
Tes
péchés par amour. Docile, ton tison
Abrasif
a frappé l’Éternel, horizon
D’attente
décapé par ta foi. Tes prés verts
Renouvellent
ainsi ta force sans revers,
Arbre
régénéré par les eaux. Ta prison
S’effrite
dans le val, repaissant tes brebis
Égarées par le mal
rongeant tes nerfs, débit
Audacieux
pour ton compagnon clairvoyant.
J’ai
conjuré ton sort, attaquant la racine
De
tes malaises, sûr que le rocher dessine
Un
tableau neuf, au son du poète voyant.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
23 août 2018 – Lomé.
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