J’ai rodé mon esprit, mon âme, plus mon corps
À dire oui au fouet, échapper au filet
De l’oiseleur. Conscient du danger, j’ai filé
Un mauvais coton aux forces adverses. Décor
Planté, je n’estime qu’à l’excès le mal, cor
Dont le son, toujours me fait triompher. Milet,
Jéricho furent plus faciles à prendre, îlets
Du diable. J’ai battu en dix ans les records
Vers le repos de Dieu, marchant avec adresse
Vers le prix, touchant la perfection ! Je dresse
Vaillamment un autel pour fléchir le Seigneur,
L’auteur de ma mission. Cohéritier, je prends
Tout, comme un voleur, tant que ce que j’entreprends
Annonce l’éclat de ta majesté, Seigneur !
Ananivi Hosé
KOUDOUOVOH
04 août
2013 – Lomé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire