J’ai
été le premier à condamner le coup
D’État
qui t’a coûté la vie. J’y ai perdu
Un
ami, un frère. J’avais déjà perdu
L’homme
fort de Ouaga. J’ai déjà vu le coup
D’État
qui t’a porté au pouvoir. Pour beaucoup
D’Africains,
tu es un dieu. Quand, éperdues,
Les
foules chantent ta geste, je suis perdu
Dans
ton apologie. J’ai paré tous les coups
De
tes détracteurs en les ignorant durant
Leur
mandat. J’ai levé le voile au demeurant
Sur
leur cruauté, leur traîtrise. Hystériques,
Ils
plongent l’Afrique dans un bourbier, faussaires
Du
continent noir. Leur fin est proche, émissaires
Du
diable. J’ai tancé leurs patrons diaboliques…
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
29 FÉVRIER 2016 – LOMÉ.
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