Je
revois sans cesse ton corps de girafon,
Assemblé
comme la mosaïque, suivant
Un
dessein secret que j’ignore : poursuivant
Tes
traits fins, je saisis ton ombre, balafon
D’une
autre planète chantant comme un typhon
La
plainte des côtes de sable, décrivant
Ton
voyage à travers le temps, réécrivant
La
symphonie de ton espace, ton plafond
Célèbre
construisant ton bateau sans naufrage
De
ville en ville, ton essaim d’abeilles, sage
Aux
Invalides, en ruche, yeux lumineux,
Tes
seins fermes et forts, tes hanches de gazelle,
Tes
cuisses sculptées par adresse sur donzelle
Éclatant
au soleil, rivage numineux !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
29 octobre 2020 – Paris.
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