Je me promène de
prophète en enchanteurs
Pour écouter
plusieurs flatteries, déboursant
Mes maigres
revenus provenant des pur-sang
Anglais qui
soutenaient mes rêves de chanteur
Qui dégamme
toujours : j’ai conduit le planteur
De cèdres au-delà
des frontières, poussant
Mes bêtises au
point culminant, repoussant
Les rappels à l’ordre,
phacochère, aux senteurs
Cruels, chef sans
trône, tourmenté par excès
De confiance, l’orgueil
de ma maison, abcès
À crever, m’humiliant
sans cesse ; j’ai perdu
Par dilettantisme
mon cheval de bataille,
Démagogue effaré,
ma déception de taille
Une autre paire
de manches, roi éperdu !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
13 novembre 2020.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire