Je
suis heureux de te retrouver dans ta robe
De
pourpre, plus belle que jamais, les années
D’apprentissage
ayant médusé tes yeux : née
Pour
briller, tu prends en serre l’œil qui dérobe
Ta
flamme au compagnon des faux beaux jours, ton lobe
Impérial
chantant la symphonie des années
De
gloire ; ta taille de guêpe m’a vanné
Chaque
saison sur le chemin vert, épilobe
Du
couchant, le soleil levant resplendissant
Pour
te porter aux nues, la lune verdissant
Près
de tes émaux et camées ; l’aube nouvelle
A
toujours l’allure d’un diadème en cristal,
Ton
front luisant aux flancs des montagnes, étal
Du
bonheur dompté à perpétuité, Ravel !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
11 novembre 2020.
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