mardi 17 novembre 2020

L’ÉTÉ INDIEN



Je suis heureux de te retrouver dans ta robe

De pourpre, plus belle que jamais, les années

D’apprentissage ayant médusé tes yeux : née

Pour briller, tu prends en serre l’œil qui dérobe

 

Ta flamme au compagnon des faux beaux jours, ton lobe

Impérial chantant la symphonie des années

De gloire ; ta taille de guêpe m’a vanné

Chaque saison sur le chemin vert, épilobe

 

Du couchant, le soleil levant resplendissant

Pour te porter aux nues, la lune verdissant

Près de tes émaux et camées ; l’aube nouvelle

 

A toujours l’allure d’un diadème en cristal,

Ton front luisant aux flancs des montagnes, étal

Du bonheur dompté à perpétuité, Ravel !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         11 novembre 2020. 

 

 

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