J’ai
passé mon temps à dénigrer mon mari,
Jetant
à terre sa vocation de poète,
D’enseignant,
d’apôtre, son appel de prophète
Des
nations, son cœur de chair, tous mes canaris
Ne
suffisant pas à m’apaiser : mon sari
Décevant
me livre à l’opprobre, ma banquette
Avant
tournée vers les soulards, ma clarinette
Chantant
l’hymne de Gomer sans avarie,
Ma
mère, mon bouquet ancestral, acclamant
Mon
infidélité, ma sœur idem, clamant
Haut
et fort la folie de l’époux de mes vertes
Années,
certaines de rendre un culte agréable
À
l’Éternel que je piétine, terre arable
Des
démons, des sorciers, ma vieille découverte !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
22 mai 2020.
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