J’ai
livré mon mari aux foudres du régime
Sanguinaire
de Faure Gnassingbé, jetant
Le
discrédit sur ses dents, mon œil rejetant
L’Éternel des armées qu’il sert jusqu’à l’infime
Partie
du malheur que j’orchestre : je rédime
Le
bourreau du peuple togolais, projetant
D’absoudre
ses péchés, génocide mettant
À rude épreuve le poète
voyant, cime
De
la Résistance à l’infamie du vassal
De
l’Occident fripon, dépouillant notre salle
À manger pour dîner avecque
le colon
Insatiable,
chanson funèbre de l’Afrique
Enchaînée
par félons, prédateurs pour qui fric
Passe
avant tout, la vie sacrifiée, Apollon !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
24 mai 2020.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire