Peuple
de la Libye, je pleure sur toi comme
Jésus
a pleuré sur Jérusalem. Mes larmes
Coulent
pour ton guide, tué dans le vacarme,
Montré
au monde entier. Son sang fera la somme
De
tes malheurs et sa vie dorée, illustre homme,
Te
sera demandée. Le pouvoir qui désarme
Nos
illuminés va bientôt perdre son charme
Et
le règne aveugle de tous les gentilshommes
Du
couchant finira au déclin de ce siècle.
Tous
les dégâts causés passent dans les articles
Des
commanditaires de ton insurrection.
Tu
as profané ton sanctuaire en présence
De
tes bourreaux heureux. Tes longues nuits d’errance
Commencent.
Ton salut n’est pas la rébellion.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
22 octobre 2011 – Lomé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire