J’ai menacé de
mort le poète voyant
Après avoir
bouffé son argent, m’appuyant
Sur les débris de
mon ministère obsolète
Pour tyranniser
mes concubines, belettes
De mon couvent odieux,
balayé par le vent
D’Ouessant. J’entretiens
le mythe du plus grand
Serviteur de Dieu
de tous les temps, dénigrant
L’Éternel des
armées, Jésus-Christ…, abrivent
Vide, jamais
fautif, accaparant la gloire
Du rocher des
âges, en chute libre, Loire
Charriant un
mélange détestable, loup
Vêtu de peau d’agneau,
mon orgueil fourvoyant
Mes coreligionnaires
asservis, payant
Le prix de leur
naïveté, foin andalou !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
9 décembre 2019 – Cergy.
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