Je voyage deux fois par mois en Italie
Pour des soins médicaux tandis que la plupart
De mes concitoyens meurent pour rien. Ma part
Dans leur traitement est négligeable. J’allie
Gaspillage et mépris des pauvres. Je pâlis
Quand c’est moi-même mais je me fous des clébards
Qui bondent les rues de mon pays. Tôt ou tard
Leur cause va être défendue. Mes rallies
Montrent que je n’ai pas construit un hôpital
Crédible chez moi. Dans le chaos sommital,
J’ai répandu le sang innocent, abusé
Du pouvoir, surtaxé les produits, forniqué
Partout, raflant tous les comptes, pique-niqué
Avecque des bourreaux fantoches, chiens rusés !
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
02 décembre
2012 – Lomé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire