J’ai
toujours conforté le caïman sauvage,
En
berçant mes frères désabusés, de vains
Espoirs,
venant d’urnes bourrées… Mes chers devins
M’ont
séduit avecque la cithare, au ravage
Des
manifestations étouffées. Mon lavage
S’est
opéré au cœur des tempêtes, alevin
Transformé
en carpe pour bluffer ! Vieux levain,
Je
fais monter toute la pâte, sans havage,
Légitimant
chaque fois le dauphin hypocrite,
Le
bourreau du peuple togolais ! Nue décrite
Par
un palétuvier, mon blason s’entortille
À
l’embouchure du fleuve, m’emportant sur
Sur
la civière. Jais, couvert de grêlons, sûr
D’amuser
le pouvoir chancelant, je frétille.
Massow Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
Troisième jour du premier mois de
l’année 2015 – Lomé.
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