J’ai chanté nuit et jour à Gomer toute une ode,
Célébrant une mante religieuse fière
D’épauler mes détracteurs, vieux conifère
Aux racines denses, couvrant un épisode
Douloureux de ma vie, scellant une période
Aride, desséchant les ruisseaux, les rivières
Canalisées par le rocher des âges, mère
Nouvelle dépitant les vagues qui corrodent
Stupide. J’ai chanté nuit et jour un flacon
D’aspic à brasier fauve à travers un balcon
En forêt. J’ai chanté triomphant un pantoum
Négligé, celui de l’urim et du thummim,
Grâce auquel ô ma cause sera entendue
Et écoutée ! Quand j’ai chanté mon étendue…
Ananivi Hosé
KOUDOUOVOH
29 janvier
2014 – Lomé.
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