J’ai
accepté d’être l’otage de l’armée
Pour
diriger un temps un pays reconquis
Par
le colon. Au sein de mon cabinet qui
Domine
le peuple, des officiers charmés
Par
le pouvoir, guettent mes pas. J’ai réarmé
Troupes
à l’agonie pour un festin exquis,
Envoyé
nos soldats à la guerre. Maquis
Au
cœur du régime frontal, forces armées
Contrôlent
tout. J’ai peu de voix quand les hiérarques
Ont
décidé d’agir. Enfant d’un patriarche,
Je
négocie toujours ma démission. Le trône
M’angoisse,
me soumet à tous les vents du nord.
Je
vis calvaire là où mes propres accords
Devraient
me rendre très heureux. Mais je détone.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
25 novembre 2011 – Lomé.
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