Je
défends mon frère à contre vent de la masse,
Fauchée
par le glaive du poète voyant,
Ne
mâchant aucun mot, rhapsode prévoyant
La
chute de la tour de Babel, qui amasse
Des
trésors sur terre, asservissant, sans grimaces
Tous
les peuples, au son du luth, en convoyant
La
misère partout, conducteur louvoyant
Sans
relâche, esclave de Mammon, la limace
Défigurée
par ses vers, son traîneau aux pointes
Aiguës,
régénérant la création qu’appointe
L’Éternel
des armées, son nouveau giratoire
Décevant
l’abri des prédateurs, des vautours,
À
l’assaut de cités interdites, contours
Fragilisés
aux dents matinales, victoire !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
28 septembre 2019 – Cergy.
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