J’ai
voulu vendre mon pays au plus offrant,
Établir
un foyer harmonieux entre nous
Et
la métropole, prendre soin des burnous…
Notre
mauvais maître m’a assiégé, coffrant
Mon
peuple dans une guerre civile. Franc,
J’ai
négocié avec les insurgés. Mais, nous
Avons
échoué dans nos discussions. Plus nous
Avancions,
l’étau se resserrait. Grâce aux francs
Abondants,
promis aux chefs et aux miliciens,
Certains
de mes frères m’ont trahi. Praticiens
Occultes,
leur combat est biaisé par le flot
De
victimes laissées sur leur passage. Dans
Ma
retraite, j’entends leurs bruits haineux. Pendant
Un
court temps, le Seigneur va briser leurs complots.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
26 mai 2011 – Lomé.
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