J’ai
écrit des bouquins alimentaires sur
Le
Togo pour flatter l’épervier, exploiter
Le
dauphin après le baobab. J’ai doigté
Le
peuple déplumé, et contrefait Saussure
À
l’orée du palais. Je berne les chaussures
Du
colon, conseiller factice. J’ai boité
Pendant
la crise, sûr de faire miroiter
Au
valet minable le trône qui susurre
Un
autre nom. Rayon de soleil matinal,
J’ai
brûlé mon devoir au seuil du Quirinal
Pour
dompter le golfe de Guinée, corrompu
Par
des deniers publics. Ô avocat du diable,
Je
transforme la loi fondamentale, cible
De
la pierre d’achoppement, cèdre rompu !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
15 novembre 2017 – Lomé.
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