J’ai
pris en otage tous les médias d’État, 
Décapitant
les journalistes à l’affût 
De
la liberté et de la vérité. Fût 
Vidé
par le colon, j’ai fauché en bêta 
Mes
frères/sœurs conscients des enjeux. Reliquat 
D’une
pyramide ampoulée, je dicte au flux 
Qui
me berce comme un enfant gâté l’abus 
Du
pouvoir exercé par mes godillots, tas 
D’immondice
au titre ronflant. Vassal à vie, 
J’ai
nommé mes valets les plus soumis, avis 
Aux
amateurs pour la mise en scène élégante. 
J’ai
dompté ainsi ceux qui doivent libérer 
La
vie, éclairer le peuple pour conférer 
Au
chantre équitable l’onction qui déchante… 
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 
02 mai 2014 – Lomé.

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