Je
me vante de ne rien devoir à personne,
Ni
aux mercenaires, ni aux Occidentaux,
Ni
aux chefs des tribus africaines. Ce faux
Témoignage
me rend maître du moment, sonne
Comme
les cloches d’un couvent. Je me façonne
Pour
plaire au peuple qui m’a vomi. Le manteau
Nouveau
que je porte compromet les tréteaux
De
mon trône. Ô, je suis une guêpe maçonne
Qui
veut reconstruire une ruche dévastée !
Mon
credo vient d’une image très contrastée.
Actif
pour le pouvoir, j’ai béni le colon
Et
maudit mes frères. J’ai souvent des remords,
Mais
je dois paraître ferme pour que la mort
Ne
me dérobe pas à la vie, mi-colon.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
04 juin 2011 – Lomé.