J’ai
transformé le campus en vrai dépotoir
Pour
brimer les étudiants déçus de leur vie.
J’ai
transformé le campus en vrai dépotoir
Pour
faire le faraud. Je connais des parvis
Plus
grands, bien entretenus. Tout seul dans l’histoire,
Je
règle des comptes au lieu d’agir. Ma vie
S’est
transformée au contact du sel, promontoire
Qui
s’ignore. J’ai transformé tous les lavis
En
fauves pour briser le pot au lait, maçon
Surpris
par le froment. J’ai transformé leçon
De
conduite en joug pesant pour berner mes frères
Et
sœurs désabusés. J’ai transformé leur vie
En
calvaire, montrant que ma légion ne vit
Que
pour les damner. J’ai transformé mon repère.
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
26
août 2016 – Lomé.
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