J’ai
perdu la faveur du Seigneur, culminant
Dans
des peines sans fin, échaudé comme un chat
Par
les incendies des marchés du pays. Chat-
Huant,
j’ai dévoré les ponts, laminant
Nos
ressources, certain de bien faire. Minant
Le
terrain, j’ai sifflé mon peuple. Mon rachat
N’a
jamais eu lieu car je vis comme un pacha,
Loin
de la misère des nationaux, signant
Des
décrets bidon, van à la main pour asseoir
Ma
tyrannie, frileux, bourru comme un pressoir.
Ma
défaite est sans appel mais je vais forcer
Le
destin, maintenir mon pouvoir chancelant,
Souffrir
un martyre sur mon trône branlant,
Condamné
à vivre en otage sans corser…
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
13
janvier 2013 – Lomé.
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