J’ai
vendu ma banque aux fripons, échafaudant
Le
peuple togolais, fatigué de porter
Un
joug de fer. Dauphin hypocrite, porter
L’estocade
à mes sœurs misérables, pendant
Leur
séjour terrestre me permet, corrodant
Leur
quotidien, d’enter Mammon, d’héliporter
Des
armes, corrompre mes frères, déporter
Les
révoltés de ce crachat, en maraudant
Leur
bonheur, asphyxié par ma tyrannie trouble.
J’engouffre
mon pays que je hais, je dédouble
Mon
identité, sciée, reprenant un tissu
Désaffecté,
dompté par le colon douillet,
Les
magnats des places boursières, rondouillets,
Asservissant
toute la terre, sans issue !
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
26
janvier 2015 – Lomé.
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