J’ai
fait un procès aux leaders du mouvement
De
la libération du Togoland, certain
De
les effrayer. J’ai échoué, libertin
Sans
foi ni loi. Gardien d’un pays gravement
Malade,
je bave pour asseoir tristement
Mon
pouvoir branlé par l’étoile du matin.
J’oblige
mes frères à suivre, strapontin,
Ma
danse risible, incarcérant fièrement
Le
libérateur et ses bons coéquipiers.
J’ai
perdu le trésor de la Volta, mon pied
Bot
m’engouffrant dans un précipice bizarre.
J’ai
voulu travestir la lutte de ce peuple
Opprimé
depuis des siècles, quand je dépeuple
La
conquête de leur demeure. Dreyfusard !
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
13
octobre 2017 – Lomé.
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