jeudi 2 novembre 2017

L’OPPROBRE DES GALONS



J’ai supplié mon frère de ne plus rien écrire
Sur la politique : ni éloge ni blâme !
Quand il m’a dénoncé, j’ai tissé une trame
Pour le priver de la liberté de transcrire

Cette intrigue. Ô j’ai réagi sans décrire
Mon égocentrisme. J’ai agi comme une femme
Fatale, honteuse de son avance qui crame.
J’ai supplié mon frère de ne plus rien écrire

Sur la politique : ni poème d’amour
Ni autobiographie ! J’ai voulu sur la tour
De Babel défaire sa toile recherchée.

J’ai supplié mon frère de ne plus rien écrire
Sur la politique pour l’enterrer, proscrire
Sa poésie qui me dérange, sans trancher.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
25 août 2016 – Lomé.

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