J’ai
toujours vécu dans une prison dorée
Entre
ma caserne accaparée, mon palais
Royal,
mon village d’adoption, les relais
Des
grandes nations et les dessous mordorés.
Prisonnier
inquiétant, je veillais à l’orée
Exaspérés
par ma cruauté. Mes délais
D’exécution
poudreux ont souvent coloré
Mon
règne de sang, de coups et blessures oiseux
De
tourments et de pleurs superflus. Mon odieux
Silence
a affermi l’action de mes milices,
Déstabilisé
tout un peuple pacifique,
Dégénéré
l’arbre de vie des scientifiques
Dissidents,
érigé un afflux de complices.
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
25
octobre 2012 – Lomé.
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