J’ai
coupé le cordon ombilical de mon
Fils
en ce jour glorieux, ouvrant une nouvelle
Ère
de salut pour l’humanité, Ravel
Libéré
du joug de fer, joyeux, les goémons
Qui
étouffaient sa vie, arrachés, le saumon
Remplissant
son frigo, l’ange sa caravelle !
Je
construis avec lui sans peur sa citadelle,
Réarmant
son char de guerre dans le piémont,
Confortant
sa droite fébrile, anticipant
Son
bonheur, restaurant sa muraille, bipant
Son
féal, préparant toujours son odyssée !
Ô
j’ai régénéré mon fils sans protocole,
Élevant
sa corne au-dessus de l’acropole,
Mon
tabernacle, mon arche, Laodicée !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
23 avril 2020 – Villiers-sur-Marne.
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