« Crie à plein
gosier, ne te retiens pas, Élève ta
voix comme une trompette, Et annonce à mon peuple ses iniquités, À la maison de Jacob ses péchés ! »
(Ésaïe chapitre 58, verset 1)
J’ai
défoncé avec violence le portail
D’Agbéyomé
Kodjo, le président élu,
Piétinant
le peuple togolais, réélu
De
pure forme pour fouetter le bétail
De
l’Éternel, sans foi ni loi ô mon entaille
Brisant
les rêves du troupeau : diable velu,
J’ai
changé le cours de l’histoire, réélu
De
pure forme afin de déformer la taille
Du
Togo des accords secrets du dix-huit juin !
J’ai
voulu arrêter la marche du conjoint
Des
forces vives de ma nation, me flattant
De
régner sur un toit nu, quand mon sceptre inique
Crie
dans la charpente, indications scéniques
De
ma mort tragique, mon fantôme éclatant !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
27 avril 2020 – Villiers-sur-Marne.
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