J’ai
voulu acheter le silence de mon
Frère
sur la crise togolaise, tournant
Son
regard vers nos liens de sang, ô détournant
Son
attention sur la cruauté du démon,
Faure
Gnassingbé, lui promettant le saumon
Fumé
à l’UNESCO, mensonge contournant
Ma
méchanceté, mon égoïsme enfournant
Le
poète voyant, plus éveillé, nos monts
Fangeux
n’intéressant jamais son promontoire !
J’ai
raté le coche, furieux du comptoir
Rayonnant
qu’il met au service de mon peuple
Opprimé !
J’ai perdu la guerre des tranchées,
Retournant
bredouille à la maison, retranché
Comme
un soldat au front, ma vie qui me dépeuple !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
11 avril 2020 – Villiers-sur-Marne.
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