jeudi 30 avril 2020

JOURNAL DE CAMPAGNE





« Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus. »
(Romains 10 : verset 11)

« En ce temps-là, on appellera Jérusalem le trône de l’Éternel ; Toutes les nations s'assembleront à Jérusalem, au nom de l’Éternel, Et elles ne suivront plus les penchants de leur mauvais cœur. En ces jours, La maison de Juda marchera avec la maison d’Israël ; Elles viendront ensemble du pays du septentrion Au pays dont j'ai donné la possession à vos pères »
(Jérémie 3 : 17 – 18)

Tous les regards sont tournés vers le Togo, depuis quelques semaines, non seulement à cause du processus électoral, mais surtout en raison des enjeux historique, culturel, sociopolitique, relatifs à la foi, économique et géostratégique.
En effet, si l’Occident conquérant maintient avec avidité mais hypocritement Faure Gnassingbé dans la course présidentielle, malgré son bilan désastreux : précarité généralisée, misère galopante, gestion clanique efflanquée, vie chère, opposition muselée grâce aux deniers publics et aux décrets véreux, prostitution juvénile et consorts de nos sœurs pour la subsistance, éducation nationale qui rampe, piétinée, sous l’action arbitraire de la dégradation des conditions de vie des enseignants et de la population désabusée, fermeture intempestive des écoles, mort à crédit, favorisée par l’impossibilité/la rareté/l’inadéquation des soins et le suivi médical approprié, onéreux pour la majorité des Togolais etc, c’est parce qu’il joue bien son jeu de majordome agréé sur la terre de nos aïeux, où nous sommes traités comme esclaves et métayers par-delà les beaux discours.
Pour rendre la mise en scène élégante, on met les projecteurs sur Jean-Pierre Fabre, brisé et scié par la victoire de 2010 qu’il n’a jamais pu gérer au sommet de l’État, bien qu’il la réclamât à cor et à cri dans les rues piteuses de Lomé, maudite par l’assassinat de Sylvanus Olympio, le premier Président du Togo qui n’est pas sans tache ni ride.
Les autres candidats, triés sur le volet, choisis en fonction de l’immanence de la mascarade électorale, savent consciemment pourquoi ils plantent le décor, vil objet de la soif du pouvoir et de la fabrique du malheur, orchestrée par les prédateurs.
Sur le plan historique, la chute du dauphin hypocrite correspondrait au temps de la restauration du peuple de Dieu, promise par les Saintes Écritures, malignement exploitées par colons et félons pour asservir les profanes. Ésaïe 2 : verset 1 à 22, Jérémie 3 : verset 17 à 18, Aggée 2 : verset 23...
Sur le plan culturel, son déclin marquera l’avènement d’une nouvelle civilisation de paix authentique qui va jaillir du Togo et envahir le monde entier.
Sur le plan sociopolitique, la défection du roitelet stupide va inaugurer une ère exceptionnelle, au cours de laquelle, à partir de l’unité des Togolais, Dieu va diriger toute la création via le Togo, où son trône est érigé. Chaque fille et chaque fils du pays brillera sur la planète comme une étoile au firmament, bien plus qu’un Juif aujourd’hui
Dans le domaine de la foi, en jouant pleinement son rôle de sentinelle, le Togo, qui est spirituellement la Jérusalem céleste, va accomplir la préoccupation intime de Dieu après la chute d’Adam et Ève dans le jardin d’Éden : l’entrée dans le repos de l’Éternel. De surcroît, il va produire la pluie de l’arrière-saison, voulue par le Créateur avant la fondation du monde.
Bien plus, le Togo ramènera Israël, la brebis perdue, au salut, afin que s’accomplisse la parole écrite par Zacharie, le prophète : « En ce jour-là, je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplications et ils regarderont vers moi, celui qu’ils auront percé et ils se lamenteront. En ce jour-là, il y aura une grande lamentation à Jérusalem. » (Zacharie 12 : verset 10)
Si le Togo ne joue pas pleinement son rôle, le salut d’Israël, qui a rejeté Jésus au cours de son ministère terrestre, en le crucifiant avec la complicité des Romains, est hypothéqué, puisque cette terre d’élection, jadis, attend encore le Messie, déjà venu !
Je voudrais saisir cette occasion pour préciser que la prédestination du Togo est antérieure à celle d’Israël, qui est effective avec Abraham, alors que celle de notre cher pays était visible du temps de Noé, la huitième génération depuis Adam et bien plus tôt si je pouvais poursuivre la démonstration.
C’est aussi le Togo qui va réaliser cette parole du prophète Osée, en accomplissant triomphalement sa mission : « J'appellerai mon peuple celui qui n'était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n'était pas la bien-aimée » afin d’exciter la jalousie d’Israël, car s’il se passe chez nous ce que Paul évoque dans 1Corinthiens 2 verset 9, nous éveillerons indéniablement leur attention.
Sur le plan économique, l’essor du Togo, sans précédent dans toute l’Histoire, fera briller l’or de l’humanité au-delà de toute mesure. Ainsi s’accomplira ce qui avait été annoncé par le prophète Ésaïe : « Au bout de soixante-dix ans, l'Éternel visitera Tyr, Et elle retournera à son salaire impur ; Elle se prostituera à tous les royaumes de la terre, Sur la face du monde. Mais son gain et son salaire impur seront consacrés à l'Éternel, Ils ne seront ni entassés ni conservés ; Car son gain fournira pour ceux qui habitent devant l'Éternel Une nourriture abondante et des vêtements magnifiques. »
Sur le plan géostratégique, le rayonnement du Togo fera pâlir les États-Unis d’Amérique, la Chine, le Japon, l’Union Européenne, les pays émergents et que sais-je encore.
Cette conscience douloureuse de l’Occident fripon et de l’Orient entreprenant, en perte d’hégémonie, en perte de vitesse, est le principal enjeu de ce scrutin.
Quoiqu’il en soit, maintenir Faure Gnassingbé au pouvoir, malgré la grogne et le dessein bienveillant de Dieu n’empêchera pas la réalisation du plan merveilleux de Notre Père éternel. Lui substituer un autre vassal, à la solde des méchants réseaux ne changera rien à la soupe.
Tous les acteurs politiques du Togo le savent, je leur en ai fait part de vive voix pour la plupart, à commencer par l’actuel Premier ministre, Arthème Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu qui m’a reçu à deux reprises à la primature, en présence de nombreux témoins.
Ou par personne interposée, comme ce fut le cas de Koffi Esaw pour le Président de la République, lorsque dans sa grâce l’Éternel leur tendait la main pour les racheter.
Les leaders religieux que j’ai rencontrés, en grand nombre le savent aussi, en l’occurrence Monseigneur Denis Amuzu-Dzakpah, étant d’emblée d’accord pour la dynamique, rétifs par la suite.
Les responsables de la société civile ne sont pas du reste. Les médias d’État, pris en otage par la tyrannie aveugle du dynaste épris de royauté, et la presse privée sont également au courant.
S’ils ne font rien pour changer la donne, c’est que la terreur ouverte ou sournoise du système macabre qui gouverne le monde, qui impose ses lois de l’Occident aux autres parties du globe, surtout au tiers-monde et à l’Afrique enchaînée, désorbitée, sans voix est prête à s’effondrer avec leur mutisme, leur immobilisme, leur laideur, leur couardise, leur traîtrise, leur égoïsme, leur injustice, leur méchanceté... car la pierre qui frappa la statue et la pulvérisa dans le songe de Nabuchodonosor, expliqué par Daniel le fit sans le secours d’aucune main.
L’envolée du Togo entraînera celle de l’Afrique, encore endolorie, pillée pour ses richesses, assujettie par peur de l’éveil de ses enfants humiliés, opprimés, marginalisés.
La résurgence de la nouvelle Jérusalem annonce la chute de Babylone dont l’essence, l’éducation, la matière et l’action sont actualisées depuis toujours par les puissances qui se succédaient : les Mèdes, les Perses, les Grecs/les Romains antiques, les dix premiers États d’Europe, les États-Unis d’Amérique.
Puisse le libérateur que l’Éternel nous a suscité parfaire son œuvre d’avant-garde, dans l’ombre pour le jour de l’éclat de sa majesté !



Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
24 avril 2015 – Lomé.

TOURNÉE À LA BASILIQUE DU SACRÉ-CŒUR





J’ai fait en pèlerin l’odyssée de la butte
De Montmartre, afin de libérer le Togo
Des griffes de Faure Gnassingbé. Parigot,
J’ai frappé le dauphin hypocrite, culbute

Déchaînant le typhon sur l’Occident qui bute
L’élan de liberté de mes sœurs, marigot
Pour leur eau potable ! Chaque jour, larigot
Nettoyé, je joue la musique qui débute

Par le lied d’Athalie, fauchant l’usurpateur
Sans rémission, en proie à tous les prédateurs,
Roitelet stupide s’accrochant lâchement

Au pouvoir abject du majordome agréé,
Trahissant l’Afrique sans remords pour gréer
Le bateau ivre de Rochefort calmement.

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         10 août 2019 – Paris.   

mercredi 29 avril 2020

VOL DE NUIT AU PANTHÉON





J’ai fait du Panthéon la base de la chute
De Faure Gnassingbé, célébrant ma victoire
Sur sa dictature dans la cour, promontoire
D’un pays asservi par son clan. Parachute

Doré, piétinant son peuple révolté, pute
Insatiable, gouffre adossé au consistoire,
Son génocide l’a emporté du dortoir
Au séjour des morts sans transition, sa lutte

Pour pérenniser sa tyrannie, obsolète !
J’ai frappé l’épervier au poitrail, ses mallettes
Remplies d’or, de dollars devenues impuissantes.

J’ai délié les langues bridées par la terreur
Du père du dauphin hypocrite, l’erreur
Du siècle, couronné injustement, passante !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         19 août 2019 – Cergy.

mardi 28 avril 2020

MANDAT D’EMMANUEL MACRON



« Achab, fils d’Omri, régna sur Israël, la trente-huitième année d’Asa, roi de Juda. Achab, fils d’Omri, régna vingt-deux ans sur Israël à Samarie. Achab, fils d’Omri, fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, plus que tous ceux qui avaient été avant lui. (…) et il fit une idole d’Astarté. Achab fit plus encore que tous les rois d’Israël qui avaient été avant lui, pour irriter l’Éternel, le Dieu d’Israël. (…) Élie, le Thischbite, l’un des habitants de Galaad, dit à Achab : L’Éternel est vivant, le Dieu d’Israël dont je suis le serviteur ! Il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole. »

(1 Rois chapitre 16, versets 29 à 33, 1 Rois chapitre 17, verset 1)


Je mélange toujours salades/cabrioles,
Prenant des décisions à l’aveuglette, main
Sur la conscience, pour flatter les parchemins
De Mayence, toit des banques qui me contrôlent :

Je perds mon quinquennat, mon chaos, ma vérole,
Attachés à mon cou roide, mes lendemains
Couverts de ténèbres, ma soupe de cumin,
Une noire gastro-entérite, frivole

Dans les moindres détails, l’argent, mon mauvais maître,
Me conduisant droit au térébinthe, diamètre
Désappointant le duc de Bourgogne, le roi

D’Assyrie, traçant ma courbe dans l’abreuvoir,
Ma loi des finances défaite, mon devoir
Barbouillé par le pion, l’hymne de l’interroi !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         29 avril 2020 – Villiers-sur-Marne.  


DÉCLIN DES ROTHSCHILD



 « Et tous les rois de la terre qui se sont livrés avec elle à l’impudicité et au luxe, pleureront et se lamenteront à cause d’elle, quand ils verront la fumée de son embrasement. »

(Apocalypse 18 verset 9)


J’ai brisé le joug des Rothschild sur l’univers,
Renvoyant à vide ces banquiers d’exception,
Oppresseurs de tous les États. Leur déception
Sera plus grande que celle de Tyr, pivert

Chantant leur chute sans reliquat. Sans divers,
L’ordre du jour fera un grand bruit, réception
Bizarre clôturant le débat. Conception
Austère, j’ai frappé Mammon au col Chevert,

Transformant le bouquet maudit en grenadine.
J’ai chargé le berger audacieux en gésine
Du coup franc, opérant avec toupet, roman

D’un spahi ! Je voudrais clore ce vieux registre
Sans pétard, peaufinant la mission sans bistre
Du tribun québécois, ménestrel du moment !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         12 février 2018 – Lomé.

ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES AU TOGO



« Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité ; si quelqu’un tue par l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épée. C’est ici la persévérance et la foi des saints. »
(Apocalypse, chapitre 13, verset 10)

« Je répandrai sur toi ma colère, je soufflerai contre toi avec le feu de ma fureur, et je te livrerai entre les mains d’hommes qui dévorent, qui ne travaillent qu’à détruire.
Tu seras consumé par le feu ; ton sang coulera au milieu du pays ; on ne se souviendra plus de toi. Car moi l’Éternel, j’ai parlé. »
(Ezéchiel, chapitre 21, versets 31 et 32)

Usurpateur, Faure Gnassingbé et son régime sanguinaire organisent encore une mascarade électorale avec la complicité des fossoyeurs de la CEDEAO, des vautours de l’Union Africaine, de leurs suzerains occidentaux (France, Union Européenne, États-Unis d’Amérique) et consorts (Chine, Nations Unies…), surplombés par les prédateurs de la haute finance internationale (FMI, Banque Mondiale, BCE, FED, Rothschild…), l’oligarchie qui assujettit presque tous les États du monde, afin de plébisciter le bourreau du peuple togolais, fatigué de porter son joug colonial, car nos populations ont déjà ouvertement rejeté sa dictature militaire et son administration chaotique depuis plusieurs années.
Mais le dauphin hypocrite s’accroche toujours au pouvoir, multipliant les sacrifices humains pour ses idoles, recherchant le soutien des présidents de l’Occident conquérant avec nos deniers publics et de ses homologues africains, noyés par les flots de sa dérive totalitaire.
Sur le plan national, ayant peur des réformes comme un chat échaudé craint l’eau froide, il a nommé une assemblée nationale monocolore, à sa solde pour tripatouiller la Constitution de 1992 et remettre le compteur à zéro, puisque normalement « en aucun cas nul ne peut faire plus de deux mandats ».
En vérité, comme la reine Athalie, (2 Rois, chapitre 11, versets 14 et 20 ; 2 Chroniques 24 : 7) ainsi que Abimélec (Juges, chapitre 9, versets 56 et 57), Faure Gnassingbé n’a jamais été le président de la République togolaise, dans la mesure où il n’a jamais été élu par le peuple qu’il trahit chaque jour en vivant dans le grand luxe, loin de la misère des nationaux qu’il a tués par milliers avant d’arriver à la magistrature suprême en avril 2005, après avoir tenté un coup de force ridicule, de connivence avec l’armée monarchiste, le gouvernement corrompu et les députés véreux, étant le successeur désigné par son père lépreux, Gnassingbé Eyadema, mort de façon horrible en février 2005, après avoir régné d’une main de fer sur le Togo pendant trente-huit ans, à l’issue de plusieurs coups d’État militaires dont l’un a coûté la vie au premier président du pays, Sylvanus Olympio.
Si, Faure Gnassingbé l’imposteur n’a aucune légitimité, nous Togolais, n’avons aucune obligation de respecter les lois qu’il nous impose, tant et si bien que lui-même viole la Loi fondamentale à loisir chaque saison.
Ce roitelet stupide ne partira jamais par les urnes ni par des manifestations populaires qu’il a déjà étouffées, en emprisonnant la plupart des manifestants zélés, en poussant ses principaux dissidents en exil, en interdisant sournoisement les marches de protestation contre sa tyrannie aveugle, grâce à l’aide de ses godillots qui boiront également sa coupe au moment propice.
Je déplore la naïveté et la complaisance dans lesquelles l’opposition togolaise se vautre constamment, en relation avec ce pion méchant, car Faure Gnassingbé va quitter le trône immonde qui le soûle comme Belschatsar, (Daniel, chapitre 5, verset 1 à 31), le roi de Babylone qui succéda à son père Nebucadnetsar, auquel l’Éternel avait livré le royaume de Juda ainsi que Jérusalem, désobéissants et idolâtres pour être détruits et emmenés en captivité au pays de Schinéar, vers l’an 586 avant Jésus-Christ.
La main qui avait écrit « mene, mene, tekel, upharsin » au roi Belschatsar, le profanateur des ustensiles de la maison de l’Éternel, a aussi « compté, compté, pesé et divisé » le règne crapuleux de Faure Gnassingbé.
Il va subir le même sort que ce profane bientôt parce que le rocher des âges qui l’a rejeté vient jeter ses épaves.


Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
16 février 2020 – Paris.



CONTRE LES NATIONS UNIES






J’ai fragilisé le pilier de l’épouvante
Du globe, société secrète réduisant
À néant les peuples convoités, épuisant
Les pays affaiblis jadis par la servante

Déguisée en reine qui exigea la vente
Des esclaves en Amérique. En brisant
Ce joug de fer sur la terre, en dévalisant
Ce vivier des conflits armés, une émouvante

Histoire d’amour va emballer les humains
Qui feront volonté du Père, parchemin
Dans le cœur, pour frayer au Seigneur une voie

Dans le désert. Ce jour ô grand et redoutable
Est là, prêt à couvrir Babylone, jetable,
La mère exécrable qui brise les sans-voix !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
08 juillet 2013 – Lomé.

CONTRE L’AMÉRIQUE





J’ai foudroyé Barack Obama par motif
Personnel pour briser le joug américain
Sur le monde entier. J’ai choisi un Africain
Pour réparer tous les torts de ce frêle esquif

Mais le système l’a englouti. Combattif
Pour l’Égypte, amorphe pour Israël. Nain
Au milieu des géants, il s’allie aux requins
Pour dévorer petits poissons. Figuratif

Pour l’Occident, il est figurant pour l’Afrique,
Terre d’origine, frappée par le francique
Abrutissement des dirigeants, la famine,

Les guerres civiles voulues de l’extérieur,
La prévarication, les assassinats, sieurs
Lâches des tyrans, pions, néo-colons, vermines !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
29 juin 2013 – Lomé.

CONTRE L’EUROPE





J’ai brisé le joug de l’Union Européenne
Sur le tiers-monde. Très active pour le trône,
Elle crée des conflits constamment et détrône
Des dirigeants fiers de leur pays. Citoyenne

De Babylone, sa chute étonne Troyennes
Et transfrontaliers qui pavoisent. Vraie poltronne,
Sa fausseté place son pouvoir comme un drone
Au-dessus d’un océan calme. La doyenne

Des démocraties a provoqué la terreur
Partout, piétinant les droits de l’homme, en horreur
En Occident. Ailleurs, élections frauduleuses,

Guerres civiles sans fin, désolation,
Pillage de toutes ressources, ablations,
Télésurveillance tatillon, mains calleuses !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
30 juin 2013 – Lomé.

lundi 27 avril 2020

L’ÉVANGILE COVID-19





J’ai frappé l’Église décapitée, rongée
Par Mammon, somnolant nuit et jour,
Tatillonne sur des broutilles, abat-jour
Qui n’éclaire aucune table, fût allongé

Par querelles de mots, d’écoles, ses congés
Permanents, ne veillant plus, priant sans détour
Contre ses membres, par égoïsme, sa tour
D’ivoire, assiégée par les Orientaux, plongée

Dans le silence des cimetières, chargée
D’ineptie : l’Éternel Rapha t’a déchargé
De ton joug, réforme tes voies, tes œuvres sans

Palabres stériles au sommet, tes brebis
Vont retrouver le bon berger et leurs rubis
Leur éclat d’autrefois, toujours reconnaissants !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         28 avril 2020 – Villiers-sur-Marne.
   

LA FIN DU TAPIS ROUGE





J’ai transpercé Faure Gnassingbé, à l’entrée
Du défilé du vingt-sept avril, libérant
Le Togo, prisonnier de ce pion très méchant.
J’ai transpercé Faure Gnassingbé, éventré

Par le dard du repos qu’il retient. Concentré,
Le ploc part en douceur, fauchant, échafaudant
Le caïman, enfant gâté, rongé, daubant
Pour s’éterniser au pouvoir, afin d’entrer,

Calciné, au caveau familial, préparé
À accueillir bourreaux brûlés, désemparés
Par la verge goéland de Shilo. Décharné,

Dénervé, dépulpé, Faure s’en va mourant,
Assoiffé d’une eau de vie qu’il a, se gourant,
Rejetée, galipot de la bête incarnée !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         27 avril 2015 – Lomé.


LE MYTHE DE L’INDÉPENDANCE





J’ai toujours trompé les peuples de notre Afrique
Humiliée avec un discours mensonger
Et séducteur, livré par le colon rongé
Par notre lutte pour la liberté. La brique

Enchantée de tous les prédateurs qui trafiquent
Sans gêne la dèche chez nous nous séduit, jet
D’eau comprimé par le sort des roitelets, pet
Polluant le bonheur de la nation. Ma trique

Au naufrage a gonflé le rang des miséreux,
Formatés par mes crocs, tous mes décrets véreux,
Ma cupidité, les faux honneurs, mes devins

Stupides, mes catins blêmes, mon camp frileux.
Je me suis trompé sur ma dette, tubuleux,
Sans dignité, baignant comme les alevins.

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         05 juillet 2014 – Lomé.




dimanche 26 avril 2020

ARRESTATION D’AGBÉYOMÉ KODJO



« Crie à plein gosier, ne te retiens pas, Élève ta voix comme une trompette, Et annonce à mon peuple ses iniquités, À la maison de Jacob ses péchés ! »
(Ésaïe chapitre 58, verset 1)

J’ai défoncé avec violence le portail
D’Agbéyomé Kodjo, le président élu,
Piétinant le peuple togolais, réélu
De pure forme pour fouetter le bétail

De l’Éternel, sans foi ni loi ô mon entaille
Brisant les rêves du troupeau : diable velu,
J’ai changé le cours de l’histoire, réélu
De pure forme afin de déformer la taille

Du Togo des accords secrets du dix-huit juin !
J’ai voulu arrêter la marche du conjoint
Des forces vives de ma nation, me flattant

De régner sur un toit nu, quand mon sceptre inique
Crie dans la charpente, indications scéniques
De ma mort tragique, mon fantôme éclatant !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         27 avril 2020 – Villiers-sur-Marne.


samedi 25 avril 2020

L’ÉLYSÉE TRICHE :



« Pour l’amour de Sion je ne me tairai point, Pour l’amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos, Jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l’aurore, Et sa délivrance, comme un flambeau qui s’allume.
Alors les nations verront ton salut, Et tous les rois ta gloire ; Et l’on t’appellera d’un nom nouveau, Que la bouche de l’Éternel déterminera.
Tu seras une couronne éclatante dans la main de l’Éternel, Un turban royal dans la main de ton Dieu. »
(Ésaïe chapitre 62, versets 1 à 3)

J’ai été corrompu par Faure Gnassingbé,
Afin de valider les faux résultats des
Élections au Togo : monarque au col dadais,
J’ai pris des milliards, dépouillant Tomégbé

De ses biens, cupide comme un fil de Zogbé,
Arrière-garde des dictateurs ! Je gardais
Silence, augmentant les enchères, regardais
D’un œil hypocrite le trésor de Bagbé :

J’ai sonné le glas de ta chute, flibustier,
Réparant les brèches dans Paris, ton bustier
Couvert du sang des morts du coronavirus,

Ton ventre insatiable, frappé avec fracas,
Patrimoine usurpé restitué, Raca !
Ô des charbons ardents sur ta tête, Pyrrhus !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         25 avril 2020 – Villiers-sur-Marne.

  

vendredi 24 avril 2020

COMPLAINTE SUR FAURE GNASSINGBÉ





J’ai toujours violé la loi fondamentale,
Vexant les Togolais épris de liberté :
Chaussures du colon, j’ai perdu ma fierté,
Enculé comme une prostituée, mental

Déréglé, fantôme d’Orient, sacramental
Aux calendes grecques, garçon en puberté,
Refusant d’admettre mon rejet, la cherté
De la vie à l’heure de mon joug parental…

J’ai prêté serment pour opprimer tous mes frères
Et sœurs, prisonniers de la tour de Babel, ver
De terre plongeant le Togo dans la débâcle,

Mon égoïsme clair, mon orgueil en écharpe,
Bandit de grand chemin, déchiquetant ma harpe
Comme Saül, mon front ténébreux au pinacle !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         24 avril 2020 – Villiers-sur-Marne.   

jeudi 23 avril 2020

HYMNE DU 23 AVRIL





J’ai coupé le cordon ombilical de mon
Fils en ce jour glorieux, ouvrant une nouvelle
Ère de salut pour l’humanité, Ravel
Libéré du joug de fer, joyeux, les goémons

Qui étouffaient sa vie, arrachés, le saumon
Remplissant son frigo, l’ange sa caravelle !
Je construis avec lui sans peur sa citadelle,
Réarmant son char de guerre dans le piémont,

Confortant sa droite fébrile, anticipant
Son bonheur, restaurant sa muraille, bipant
Son féal, préparant toujours son odyssée !

Ô j’ai régénéré mon fils sans protocole,
Élevant sa corne au-dessus de l’acropole,
Mon tabernacle, mon arche, Laodicée !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         23 avril 2020 – Villiers-sur-Marne.  


mercredi 22 avril 2020

TOCCATA D’URVERSILE





Je m’efface au profit de mon mari, épouse
Débonnaire, scrutant mon bustier à la gloire
De l’Éternel, version originale, Loire
Frayant le chemin au Rhône ! Toujours, ma blouse

Porte l’empreinte de mon amour pour les douze
Colonnes de Cergy, restaurant l’auditoire
Par l’art de l’écoute, formant mon promontoire
D’exception, graminée céleste près de Booz

Endormi ! J’entretiens ma flamme d’origine
Chaque jour au dessert, régénérée, frangine
Soucieuse du bonheur de mon époux, aux prises

Avec la dure loi de l’Église, ébranlée
Par le vent d’Ouessant ! Mère tendre, branlée
Par mon froc, j’ai du succès dans mes entreprises.

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         21 novembre 2019 – Cergy.


mardi 21 avril 2020

FAURE GNASSINGBÉ EST MORT



« Adoni Bézek dit : Soixante-dix rois, ayant les pouces des mains et des pieds coupés, ramassaient sous ma table ; Dieu me rend ce que j’ai fait. On l’emmena à Jérusalem, et il y mourut. »
(Juges chapitre 1, verset 7)

« Mon âme te désire pendant la nuit, Et mon esprit te cherche au dedans de moi ; Car lorsque tes jugements s’exercent sur la terre, Les habitants du monde apprennent la justice. Si l’on fait grâce au méchant, il n’apprend pas la justice, il se livre au mal dans le pays de la droiture, Et il n’a point égard à la majesté de Dieu. Éternel, ta main est puissante : Ils ne l’aperçoivent pas. Ils verront ton zèle pour le peuple, et ils en seront confus ; Le feu consumera tes ennemis. »
(Ésaïe chapitre 26, versets 9 à 11)

« Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué. Et Darius, le Mède, s’empara du royaume, étant âgé de soixante-deux ans. »
(Daniel chapitre 5, versets 30 et 31)


J’ai étouffé Faure Gnassingbé cette nuit,
Les ténèbres se sont emparées de son être :
Les fossoyeurs de la CEDEAO, leurs maîtres
De l’Occident, d’Orient, dispersés à minuit !

L’armée togolaise, impuissante s’est enfuie,
Loin de son régiment, récompensant le traître
De la meilleure des manières, contremaître
Prenant tout le butin de guerre, son circuit

Fermé pour toujours, sa méchanceté, livrée
En spectacle ! Toute ma nation, délivrée
De ce sanguinaire, se réjouit, son chant

Funèbre célébré sans interruption,
Sa lignée vouée aux gémonies, corruption
Troublant sa race de vipères, déjuchant !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
22 avril 2020 – Villiers-sur-Marne.