J’ai
cueilli ta rose trémière en plein hiver,
Contemplant
ton regard lumineux – corps de rêve –
Constamment,
ta douceur indigène sans trêve,
Carnaval
de Rio sans ticket, ton pivert
Chantant
toujours ton lied mélodieux au pré vert.
Ta
dent matinale d’égérie, ma chère Ève,
Arbore
un sourire ravageur qui élève
Ta
montagne sacrée, ton joyau, à travers
L’image
mobile de notre éternité !
J’ai
cueilli ton épi d’or, ô sans vanité,
Fondant
la muraille de feu sur l’essentiel,
Le
plus vif, le plus beau ! J’ai cueilli ton froment
Délicieux
sans stance ni drapeau, ton roman
Unique,
dévoré au meilleur moment, ciel…
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
17 février 2020 – Cergy.
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