J’ai
mis l’huile sur le feu, en haussant le ton
Sur
le prophète des nations, en cherchant
À le dénigrer :
fils prodigue, recherchant
Les
jupons des putes, croulant comme un chaton,
Je
me soûle nuit et jour pour les oxytons
De
la faillite de ma société, prêchant
L’Évangile à une vieille guenon, cachant
Mon
infidélité aux initiés, raton
Laveur,
perdant une fois encore la guerre,
Livrée
par ma race de vipères, guéguerre
Ridicule,
mon front diabolique, tranché
Comme
un coco ! Canon à eau, j’ai dispersé
Des
perfides comme toi, vautour, renversé
Des
forteresses du diable, soif étanchée !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
31 mars 2020 – Villiers-sur-Marne.