Lit
de la Seine, rends-moi le spasme
De
l’amitié fleurie, holocauste fumant
La
solitude d’une ville récitant
Victorieuse,
le chant du sarcasme.
Permets
aux compagnons de jouer la sirène
Monotone
du cortège en file bleue.
Là,
tu coules, larmoyant, la tête en feu,
Célébrant
les noces émues de Madeleine.
Le
soleil clair, absent aux dents matinales
Halène
encore le rayon auroral,
Au
coin d’une rue dominant le Val d’Oise.
Gis
ici ! larmes en fête ! du vrai bonheur !
Le
mur blanc, gérant tes plaies en signe d’honneur,
Sanctifie
l’Amie, la sœur, en robe turquoise.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
20 janvier 2002 – Pierrelaye.
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