J’ai
voilé la face pour traîner des chimères
Sur
un terrain miné par une dictature
Sulfureuse.
Quand je voile la face, sûr
De
gagner en deux mil quinze, quatre commères
Entonnent
la vieille chanson des vaincus : mère
Tendre,
regarde ces naïfs sans armature
Vaticiner
à cœur ouvert ! Aucune armure
De
marcheur languissant ne peut chasser Omer
Du
pouvoir. J’ai voilé la face, pratiquant
La
politique de l’autruche, trafiquant
La
candeur de Valmont pour adoucir les mœurs
J’ai
voilé la face pour bien légitimer
Le
bourreau fantoche, disculper, rédimer
Le
dynaste épris de royauté en demeure.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
03 novembre 2014 – Lomé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire