J’ai
éliminé le quintuple champion du
Monde
de football sans peine, développant
Un
jeu offensif qui le noie, enveloppant
Sa
défense dans de beaux draps. J’ai attendu
Mon
temps pour rayonner, mes honneurs étendus
En
demi-finale. J’ai franchi, en stoppant
Le
Brésil, la barre de trente-deux ans, pan
De
ma résurrection. Mon rival confondu
A
plié ses bagages, dérapé, s’écroulant
Constamment
devant moi, son regard déroulant
Sa
chute certaine. Lion blessé au fond
De
la savane, la Seleção rejoint
Ses
voisins déplumés, ébahis, sans benjoin,
Accréditant
l’idée du primat de Belfond.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
9 juillet 2018 – Lomé.
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