« Vois les Chaldéens, qui
n'étaient pas un peuple, Ces habitants du désert, pour qui l'Assyrien a fondé
un pays; Ils élèvent des tours, ils renversent les palais de Tyr, Ils les
mettent en ruines. Lamentez-vous, navires de Tarsis! Car votre forteresse est
détruite! En ce temps-là, Tyr tombera dans l'oubli soixante-dix ans, Ce que
dure la vie d'un roi. Au bout de soixante-dix ans, il en sera de Tyr Comme de
la prostituée dont parle la chanson: - Prends la harpe, parcours la ville,
Prostituée qu'on oublie! Joue bien, répète tes chants, Pour qu'on se souvienne
de toi! - Au bout de soixante-dix ans, l'Éternel visitera Tyr, Et elle
retournera à son salaire impur; Elle se prostituera à tous les royaumes de la
terre, Sur la face du monde. Mais son gain et son salaire impur seront
consacrés à l'Éternel, Ils ne seront ni entassés ni conservés; Car son gain
fournira pour ceux qui habitent devant l'Éternel Une nourriture abondante et
des vêtements magnifiques. »
(Ésaïe chapitre 23, versets 13 à 18)
J’enchaîne
les pays d’Europe, en prétendant
Les
aider : esclave frétillant des banquiers
Odieux,
je déroule le tapis à Wauquier,
M’endettant
sans raison pour des malentendants ;
J’enchaîne
les pays d’Europe, en attendant
Leur
libération, l’enjeu sur l’échiquier
Étant
de taille, la soif pérenne d’Alquié,
Sans
cesse ajustée, les financiers pourfendant
Nos
populations, livrées à leurs bourreaux :
Chant
de délivrance, mon épée, mon fourreau,
Aiguisés
vont trancher ta destinée tragique ;
Ton
épilogue se structure aux flancs du Rhin,
Le
tandem allemand et français, nos parrains
Rêches,
délétères dans la forêt magique !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
20 août 2020.
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