lundi 3 août 2020

CHARME DE GRACE ADAKOUVI



« L'élite d'Israël a succombé sur tes collines! Comment des héros sont-ils tombés? Ne l'annoncez point dans Gath, N'en publiez point la nouvelle dans les rues d'Askalon, De peur que les filles des Philistins ne se réjouissent, De peur que les filles des incirconcis ne triomphent. Montagnes de Guilboa! Qu'il n'y ait sur vous ni rosée ni pluie, Ni champs qui donnent des prémices pour les offrandes! Car là ont été jetés les boucliers des héros, Le bouclier de Saül; L'huile a cessé de les oindre. Devant le sang des blessés, devant la graisse des plus vaillants, L'arc de Jonathan n'a jamais reculé, Et l'épée de Saül ne retournait point à vide. Saül et Jonathan, aimables et chéris pendant leur vie, N'ont point été séparés dans leur mort; Ils étaient plus légers que les aigles, Ils étaient plus forts que les lions. Filles d'Israël! pleurez sur Saül, Qui vous revêtait magnifiquement de cramoisi, Qui mettait des ornements d'or sur vos habits. »

(2 Samuel chapitre 1, versets 19 à 24)

J’ai donné le surnom le plus prestigieux
À mon frère Massow (apôtre des élèves)  
L’encourageant dans sa vocation, la relève
De demain, occupant son esprit : litigieux,

Son combat vital pour le repos, judicieux,
Avait émoussé mes ardeurs, lorsque j’enlève
Au poète voyant mon soutien ; je prélève
Le bénéfice de son appel audacieux,

Mon moteur tournant à plein régime, à l’orée
Du ciel immaculé, le son des chicorées
M’enchantant toujours dans l’au-delà, mon royaume

S’élevant au-dessus du peloton, marée
Haute ébiselant ma nation, amarrée
Sciemment à ses bourreaux, a contrario le heaume !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
         1er août 2020.


       

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