J’ai
transpercé Faure Gnassingbé, à l’entrée
Du
défilé du vingt-sept avril, libérant
Le
Togo, prisonnier de ce pion très méchant.
J’ai
transpercé Faure Gnassingbé, éventré
Par
le dard du repos qu’il retient. Concentré,
Le
ploc part en douceur, fauchant, échafaudant
Le
caïman, enfant gâté, rongé, daubant
Pour
s’éterniser au pouvoir, afin d’entrer,
Calciné
au caveau familial, préparé
À
accueillir bourreaux brûlés, désemparés
Par
la verge goéland de Shilo. Décharné,
Dénervé,
dépulpé, Faure s’en va mourant,
Assoiffé
d’une eau de vie qu’il a, se gourant,
Rejetée,
galipot de la bête incarnée !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
27 avril 2015 – Lomé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire