J’ai
perdu la vie dans le parc du Pendjari,
Dévoré
par beaucoup de charognards, fauché
Par
des djihadistes, impérieux d’empocher
La
rançon d’otages français sans tamaris.
Guide
béninois, proie du chaos, canari
Bien
cassé, j’égrène la misère attachée
Au
cou de mon peuple asservi par l’évêché
Du
malheur, partisan du véreux safari
Qui
m’a emporté en mai, frêle éducateur
Finissant
l’année dans un cercueil, orateur
Privé
de sa chaire. J’ai rompu le silence
Coupable
des tyrans de notre sous-région,
Livrant
leurs frères aux courroux d’une légion
Étrangère,
assoiffée de butin. Pestilence !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
13 mai 2019.
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