jeudi 30 mai 2019
TÉNÈBRES
J’envoie
le marteau au capitaine trouillard
Qui
tua son ami lâchement pour le trône.
Renégat,
il parcourt l’univers et détrône
Les
dirigeants forts dans le combat. Boulevard
De
Paris, il fait le sale boulot, buvard,
Fauchant
l’élite de l’Afrique qui détone.
Serpent
venimeux, faux dévot, poltron, il prône
La
dépendance du continent noir, gaillard
Devant
nous, torchon près des colons. Scélérat
Vacillant,
se moquant des justes, ce malfrat
Magyar
a décimé la sous-région, pituite,
Arborant
son maudit butin, sacrifié par
Son
infamie. Condor en chute, ses remparts
L’engloutissent
au son de la marée, vieille truite !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
22 juillet 2013 – Lomé.
LA FIN DE L’HISTOIRE
Je
viens d’éliminer ADO, le roitelet,
Le
boucher d’Abidjan, en cavale à Lomé.
Persiflant
le Seigneur, ce scélérat paumé
Veut
établir bientôt l’antichrist. Chapelet
D’injures,
ce méchant file un tissu mêlé,
Provoquant
la bande de frelons embaumés
Pour
la circonstance. Son sépulcre chromé
S’est
ouvert pour bercer ceux qui ont grommelé.
Bouquetin,
cabri mort, macchabée étendu,
Il
consacre le temps du repos répandu
Par
tous les prophètes. Ce traître rétrograde
Vient
donner des leçons de loyauté à son
Pauvre
maître. Traquant l’Afrique, paillasson,
Tous
ces majordomes agréés perdent leur grade.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
19 juillet 2013 – Lomé.
FIN DE PARTIE
J’ai
ôté le turban de Goodluck Jonathan,
Dès
l’instant où son cœur s’est livré au péché.
Mains
liées, son trône s’est affermi/desséché
Par
le roi de France. Strapontin, abattant
Sans
teneur, il fléchit genoux en décomptant
L’Afrique
endolorie. Se servant des clichés,
Il
détruit ses pairs fiers d’eux-mêmes pour sécher
Leur
peuple déchiré. Bourbillon inquiétant,
Le
Togo, défait son plan, produit sa défaite.
Porte-parole
des méchants, tous les prophètes
De
Baal te suivent dans ta chute certaine,
Mauvais
vainqueur, pauvre vautour, abrivent vide !
Chante
la complainte d’Édom ! Mes impavides
Messagères de paix deviennent châtelaines.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
21 juillet 2013 – Lomé.
LA CHUTE DE JOTHAM
J’ai
taillé en pièces Faure, le président
Déchu
de sa grandeur, réduit à la portion
Congrue
par le péché. Dans une proportion
Inacceptable,
ce dictateur, résident
Temporaire
au sommet, vient de lever les dents
Contre
le Seigneur et son oint. Son absorption
Définitive
va servir d’exemple aux pions
Et
à Babylone qui s’écroule. Redent
Profané,
silure forcé de quitter l’eau
Douce,
sans préavis, il est livré, bouleau,
Au
scieur. Bihoreau dépouillé, titubant,
Il
tombe, massacré par son idolâtrie,
Piqué
par les frelons veillant sur la patrie,
Nuit
et jour pour ôter l’antichrist encombrant.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
18 juillet 2013 – Lomé.
LA CHUTE DE BLAISE COMPAORÉ
J’ai
prédit la chute du traître rétrograde
Dévorant
l’Afrique au profit des prédateurs
Dès
l’aube. J’ai prédit la chute de l’acteur
Des
ténèbres au tournant du siècle qu’il dégrade.
J’ai
prédit sa chute vraiment au centigrade
Quand
ses pairs s’enferment dans les aspirateurs.
J’ai prédit la chute des valets migrateurs
De
l’Occident jonchant ma vallée. Petrograd
Enfonce
le clou au bon moment pour dompter
La
force de Paris en lambeaux, sans compter
La
misère vécue par nos populations
Décapitées.
Quand j’ai prédit le déclin
De
la Françafrique, j’avais aussi Franklin
À
mes pieds et toute la terre en traction…
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
1er novembre 2014 – Lomé.
LA CHUTE D’ALASSANE OUATTARA
L’Éternel t’a livré aux foudres du rocher
De scandale avant la fête de Noël. Mais
Je t’ai laissé agir librement. Désormais,
J’arrache ton trône décevant, au nocher
Parisien. Vassal à vie, tu as décoché
Le Togo, plusieurs fois, provoquant notre ormaie
Fulgurante. Traître rétrograde, ta maie
Périclite à l’entrée de l’époux. Raccrocher
Sans autre forme de procès va t’affaisser
Aux pieds du glabre. Je t’amène à confesser
Ta trahison, à te défaire du colon
Fripon, à revêtir un habit véritable
De gloire, sans ruse, nœud de vipères, table
Du sang innocent bu pour régner, bleu félon !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
23 mai 2015 – Lomé.
LA CHUTE DE GOODLUCK JONATHAN
J’ai
prédit la chute de Goodluck Jonathan,
Dès
l’aube, renversant un pion méchant, sciant
L’Afrique
au profit de l’Occident conquérant.
Valet
minable des francs-maçons, exhibant
Aux
profanes sa foi en Christ, tambour battant,
Il
crucifie Jésus, chaque seconde, taon
Piquant
mortellement ses pairs courageux. Ruban
D’or
fané, sa ruine soudaine, relevant
De
mon sacerdoce royal, dernier clin d’œil
À
Faure Gnassingbé, m’oblige à Argenteuil,
Vieille
ville espagnole, livrée aux bourreaux,
À
frapper le dauphin hypocrite avec mon
Estoc,
dans le pressoir du Louvre. Bras, Valmont,
Il
accomplit l’œuvre de l’épée du fourreau.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
02 avril 2015 – Lomé.
LA CHUTE DE FAURE GNASSINGBÉ
J’ai
évincé Faure Gnassingbé, au summum
De
sa gloire, fondant Sion ô sans trompette
Sur
les ruines de mon pays ! Entourloupette,
J’ai
frappé ce guignol d’adoption, minimum
Pour
sauver le Togo enterré ! Maximum
Pour
briser les chaînes de l’Afrique bébête,
Fatiguée
de porter un joug de fer ! Combettes
Défait,
je déroule sans illusion le môme
À l’assaut de Tyr, la
cité de l’ennemi.
J’ai
rompu l’alliance directe, natrémie,
Prêt
aussi à rompre l’indirect ! Mon grand Roi,
Aujourd’hui,
je règne sans frayeur, avalant
Toute
la création à ton image, allant
De
perfection en perfection, courroie !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
21 avril 2015 – Lomé.
LA NUIT SACRÉE
J’ai
dressé sans cri l’autel de ton sacrifice,
Parachevant
ainsi ma mission d’unité
Des
troupes d’élite. J’occis l’impunité
Du
dynaste épris de royauté, artifice
Déchaînant
le typhon ô sur notre édifice,
Vendu
aux prédateurs ! Levant l’immunité
Au
malandrin fauché, toute l’humanité
Conduite
par Mawu trouve son bénéfice.
J’ai
déjà planté en terre le sycomore
Dont
tu descends, l’arbre nain de ton oxymore !
Flibustier,
emporté par le fleuve de vie,
Tu
entraînes dans ton évasement certain,
Les
lâches des couvents, leur fronton libertin !
Pourceau,
ton bain à l’eau chaude, Lumen Dei !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
08 mai 2015 – Lomé.
DAUPHIN HYPOCRITE
J’ai augmenté le salaire des militaires
Pour les amadouer, détruire le projet
De libération du Togo. Sur mon trajet,
J’ai foulé aux pieds leurs droits, mauvais
presbytère !
Renégat, j’ai vendu mes sœurs, mon ministère
Déloyal plaidant pour leur rachat. Vil objet
Du colon, j’égrène le flingue/chapelet,
Sacrifiant des vies pour régner, grabataire
D’un système voué aux gémonies. Pantin,
Je chauffe les bancs, serf volontaire. Matin,
Midi, soir, je porte l’opprobre des maçons,
Vivant le martyre sur mon trône en gelée,
Faisant des libations, ô la tête fêlée,
Regimbant contre les aiguillons, limaçon !
Ananivi Hosé
KOUDOUOVOH
28 février
2018 – Lomé.
lundi 27 mai 2019
TOCCATA DE BOUCHRA EL MANEI
Je
gère l’École Doctorale Droit et
Sciences
Humaines au Jardin Tropical à
L’Université
de Cergy-Pontoise, fa
De
mon violoncelle restauré, consacré
Pour
répandre le chant vertueux, empourpré
De
la vigne en été. Ô j’ai sonné le glas
Des
vendanges, rendant la moisson des vivats
Abondante,
heureuse de servir le beaupré
Avec
les arrhes de l’Esprit ! Reine des neiges,
J’aplanis
les sentiers des héros sans solfège,
Édelweiss
des sommets couverts par le cyprès,
L’orme
et le buis. Sous ma houlette, des colonnes
De
diamants s’élèvent sans faille, s’échelonnent
Comme
des haies vives, reboisant la forêt.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
9 avril 2019 – Cergy.
SONNET POUR JEAN-LUC MÉLENCHON
Je
porte le combat du peuple des hameaux
Au
sommet de l’État, défendant vaillamment
Les
proscrits, les enfants de la veuve, ramant
À
contre-courant du pouvoir des chalumeaux.
J’agis
sans l’aide de l’oligarchie, rameau
D’olivier
annonçant bien la paix permanemment,
Dénonçant
l’emprise des banques, instrument
De
terreur, bourreau de la société, grumeaux
De
sang à l’échafaud. Je brave le discours
Officiel
trompeur des médias de Menucourt,
Libérant
constamment le verbe salvateur,
Déjouant
les pièges de tous les dirigeants
Engloutis
par l’aven, chargeant le contingent
De
l’avenir de ne pas céder aux batteurs…
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
25 mars 2019 – Cergy.
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