J'ai
la langue fourchue : mégère, je dénigre
Le
poète voyant, croyant que sa richesse
Était
tributaire des hommes. Sécheresse,
Ma
vie désordonnée ne m'apprend rien. Ô bigre,
J'opprime
ses enfants sans raison comme un tigre
Qui
feule, cachant ma perfidie. Ma détresse
Me
conduit au bûcher, servante pécheresse
Confondant
les vases d'honneur et la boue. Bougre,
J'ai
perdu la maison d'adoption convoitée,
Ma
bêtise frappant le monde. Sans doigté,
Je
réagis, cochon embourbé chaque fois !
Mon
orgueil m'enlise, lorsque mon impatience
M'entraîne
aux cachots du désespoir. Déchéance,
Mon
fronton libertin m'engloutit sans beffroi.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
30 mars 2018 – Lomé.
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