J’ai
déjà sanctionné les trois prêtres frondeurs
De
mon diocèse, sans vergogne, gangrenant
L’Église équarrie par les pâtres, reprenant
Une
vieille toile, prouvant que la laideur
De
mon étoffe ne m’agace pas, rôdeur
Déchaussant
les palmiers à huile, parvenant
À imposer ma loi bidon,
entreprenant
Vraiment
le suicide à l’arrachée, pourfendeur
De
la justice. Faux dévot, mon épilogue
Fratricide
corrompt les évêques, prologue
Du
procès frauduleux de Nuremberg. Hoplite,
J’ai
chassé mes frères comme un gibier, sifflant
Le
petit troupeau et son berger, reniflant
La
vengeance, fardeau bizarre, jacobite !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
16 octobre 2018 – Lomé.
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