COMPLAINTE SUR INNOCENT KADERA

      

J’ai vécu simplement, sans principes, rendant

Un culte agréable à l’Éternel des armées.

Président par deux fois, baptistes désarmés

De la convention me pleurent sans pendant,

Réchauffant mon mandat au sommet, attendant

Toujours le souffle du libérateur. Ramer

Au long cours me conduit souvent à me pâmer

Devant le parterre des frères prétendant

Au butin du rocher des âges. Pilori,

J’ai battu campagne pour les hameaux, cauris

En transe pour frapper de stupeur les villages

Négligés. Déroutant, j’ai bâti, triomphant,

Mon ministère sur le sel, parant l’enfant

Sage des familles, Limousin au pelage !

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         12 octobre 2018 – Lomé.