J’ai
longtemps cherché à t’écrire une chanson,
Pleine
de mélodie, sans succès. Ton regard
De
besson rappelle ma femme, sans égard
À
ton corps potelé, sa photo. Échanson,
Je
sers le vin au roi, contemplant ton poisson
D’avril
comme un bonheur sans pareil. Yeux hagards,
M’enchantant
constamment, tu dresses le Hoggar
Devant
moi chaque fois, remplissant le caisson
De
notre voyage sur terre. Orchidée,
Tu
fleuris ma table, parfumant mes idées
De
libération du continent africain.
Ascète,
j’agis en marge des politiques,
Recréant
le jardin d’Éden devant l’antique
Édifice
de tous les fossoyeurs, vulcain !
16
mai 2018 – Lomé.
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