J’étouffe
les marches de protestation
Du
peuple révolté contre ma dictature,
Emprisonnant
les plus zélés. Mes fioritures
Vont
tomber sans pétard, les manifestations
Enchaînées
vont héler un temps nouveau. Traction
Avant,
ma tyrannie m’enlise, quadrature
De
l’art, au défilé de Bagneux. Devanture
Maquillée,
j’égrène les armes, relation
Tortueuse
avec mes concitoyens fauchés
Par
mon despotisme. Faisan, j’ai ébauché
L’ordre
du jour sans un mot, prêt à étrangler
Tout
discours dissonant. J’étouffe le pouvoir
Des
rues, ô reprenant l’air d’un paon, sans mouvoir
Pour
mes compatriotes proscrits ! J’ai beuglé.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
10 mai 2018 – Lomé.
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