J’ai
mangé le vent de ma cornemuse sans
Vergogne,
m’acharnant sur les étudiants et
Les
professeurs sans peur. J’ai cueilli le bouquet
D’églantines
avec stupeur, reconnaissant
Au
dauphin mécène. Je vois le jour naissant
Mon
renom s’effriter aux abords des piquets
Du
campus, célébrant l’enfer loin des piliers
De
la connaissance. La croix et le croissant,
Sans
gêne, m’ont vomi, ô brebis égarée,
Par
la cupidité ! Mon fauteuil effaré
M’a
fourvoyé au seuil des sillons, en jambage
Pour
un ministère. Renégat, je piétine
Notre
culture sans rémission, Cabotine
En
écharpe. Ruisseau sec, je nuis sans ambages…
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
19 mai 2018 – Lomé.
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