« Le roi d’Israël rassembla les prophètes, qui étaient
environ quatre cents, et leur demanda : Dois-je aller combattre pour reprendre Ramoth en Galaad,
ou dois-je y renoncer ? Ils répondirent : Vas-y ! Le Seigneur la livrera au roi. Mais Josaphat insista : N’y a-t-il plus ici
aucun prophète de l’Éternel, par qui nous puissions le consulter ? Le roi d’Israël lui
répondit : Il y a encore un homme par qui l’on pourrait consulter l’Éternel ; mais je le déteste, car il ne m’annonce jamais rien de
bon ; il ne
m’annonce que du mal. Il s’agit de Michée, fils de Yimla. Josaphat s’écria : Que le roi ne parle
pas ainsi ! (…) Lorsqu’il fut arrivé devant le roi, celui-ci lui
demanda : Michée, devons-nous aller attaquer Ramoth en Galaad ou
devons-nous y renoncer ?
– Bien sûr, vas-y, lui
répondit Michée, tu seras vainqueur, et l’Éternel livrera la ville au roi ! Mais le roi lui
rétorqua : Combien de fois faudra-t-il que je t’adjure de me dire seulement la vérité de la part de l’Éternel ? Alors Michée déclara : J’ai vu tous les Israélites disséminés sur les montagnes ; ils ressemblaient à
des brebis qui n’ont pas de berger. Et l’Éternel a dit : « Ces gens n’ont plus
de souverain. Que chacun d’eux retourne tranquillement chez soi ! » Le roi d’Israël dit alors à Josaphat : Je te l’avais bien dit : « Cet homme-là ne me prophétise jamais rien de
bon, c’est toujours du mal. » Alors
Sédécias, fils de Kenaana, l’un des prophètes, s’approcha, gifla Michée et lui
demanda : Par où
l’esprit qui vient de l’Éternel est-il sorti de moi pour te parler ? Michée répondit : Tu le sauras le jour
où tu fuiras en passant de chambre en chambre pour te cacher.
Aussitôt le roi d’Israël ordonna à l’un de ses officiers : Arrête Michée et emmène-le à Amôn,
le gouverneur de la ville, et à Joas, le fils du roi. Tu leur ordonneras de ma
part de jeter cet individu en prison et de ne lui donner qu’une ration réduite
de pain et d’eau jusqu’à ce que je revienne sain et sauf de cette expédition. Michée
s’écria : Si
vraiment tu reviens sain et sauf, ce sera la preuve que l’Éternel n’a pas parlé par moi. Puis il ajouta : Écoutez, vous tous les peuples ! »
(1 Rois, chapitre 22, versets 6 à 8, 15 à 18, 24 à 28)
Je
fais ma descente aux enfers en arrêtant
Et
en emprisonnant le prophète Ésaïe :
Alibi,
je coule sans pétard mon abbaye,
Irritant
l’Éternel des armées, embêtant
L’Église
qui s’endort constamment, révoltant
Les
sentinelles qui me font la peau ; pays
Au
bord de Golgotha, le Togo de Neuilly-
Sur-Seine
s’enfonce dans la boue, revêtant
Un
vêtement sale, miroir du dictateur ;
Je
porte un coup fatal au roi, agitateur
En
perdition coiffant les autres sans jamais
Me
coiffer ; coauteur de ta chute, ta bière
De
démon ouverte pour te bercer, Corbière
Célébrant
ta mort de chien furieux qui pâmait !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
11 octobre 2020.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire