« Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité ; si
quelqu’un tue par l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épée. C’est ici la
persévérance et la foi des saints. »
(Apocalypse,
chapitre 13, verset 10)
« Je répandrai sur toi ma colère, je soufflerai contre toi avec le feu de
ma fureur, et je te livrerai entre les mains d’hommes qui dévorent, qui ne
travaillent qu’à détruire.
Tu
seras consumé par le feu ; ton sang coulera au milieu du pays ; on ne
se souviendra plus de toi. Car moi l’Éternel, j’ai parlé. »
(Ezéchiel,
chapitre 21, versets 31 et 32)
Usurpateur,
Faure Gnassingbé et son régime sanguinaire organisent encore une mascarade
électorale avec la complicité des fossoyeurs de la CEDEAO, des vautours de l’Union
Africaine, de leurs suzerains occidentaux (France, Union Européenne, États-Unis
d’Amérique) et consorts (Chine, Nations Unies…), surplombés par les prédateurs
de la haute finance internationale (FMI, Banque Mondiale, BCE, FED,
Rothschild…), l’oligarchie qui assujettit presque tous les États du monde, afin
de plébisciter le bourreau du peuple togolais, fatigué de porter son joug
colonial, car nos populations ont déjà ouvertement rejeté sa dictature
militaire et son administration chaotique depuis plusieurs années.
Mais
le dauphin hypocrite s’accroche toujours au pouvoir, multipliant les sacrifices
humains pour ses idoles, recherchant le soutien des présidents de l’Occident
conquérant avec nos deniers publics et de ses homologues africains, noyés par
les flots de sa dérive totalitaire.
Sur le
plan national, ayant peur des réformes comme un chat échaudé craint l’eau
froide, il a nommé une assemblée nationale monocolore, à sa solde pour
tripatouiller la Constitution de 1992 et remettre le compteur à zéro, puisque
normalement « en aucun cas nul ne
peut faire plus de deux mandats ».
En
réalité, comme la reine Athalie, (2
Rois, chapitre 11, versets 14 et 20 ; 2 Chroniques 24 : 7) ainsi que Abimélec (Juges, chapitre 9, versets 56 et 57), Faure Gnassingbé n’a jamais
été le président de la République togolaise, dans la mesure où il n’a jamais
été élu par le peuple qu’il trahit chaque jour en vivant dans le grand luxe,
loin de la misère des nationaux qu’il a tués par milliers avant d’arriver à la
magistrature suprême en avril 2005, après avoir tenté un coup de force ridicule,
de connivence avec l’armée monarchiste, le gouvernement corrompu et les députés
véreux, étant le successeur désigné par son père lépreux, Gnassingbé Eyadema,
mort de façon horrible en février 2005, après avoir régné d’une main de fer sur
le Togo pendant trente-huit ans, à l’issue de plusieurs coups d’État militaires
dont l’un a coûté la vie au premier président du pays, Sylvanus Olympio.
Si,
Faure Gnassingbé l’imposteur n’a aucune légitimité, nous Togolais, n’avons
aucune obligation de respecter les lois qu’il nous impose, tant et si bien que
lui-même viole la Loi fondamentale à loisir chaque saison.
Ce
roitelet stupide ne partira jamais par les urnes ni par des manifestations populaires
qu’il a déjà étouffées, en emprisonnant la plupart des manifestants zélés, en
poussant ses principaux dissidents en exil, en interdisant sournoisement les
marches de protestation contre sa tyrannie aveugle, grâce à l’aide de ses
godillots qui boiront également sa coupe au moment propice.
Je
déplore la naïveté et la complaisance dans lesquelles l’opposition togolaise se
vautre constamment, en relation avec ce pion méchant, car Faure Gnassingbé va
quitter le trône immonde qui le soûle comme Belschatsar, (Daniel, chapitre 5, verset 1
à 31), le roi de Babylone qui succéda à son père Nebucadnetsar, auquel l’Éternel
avait livré le royaume de Juda ainsi que Jérusalem, désobéissants et idolâtres
pour être détruits et emmenés en captivité au pays de Schinéar, vers l’an 586
avant Jésus-Christ.
La
main qui avait écrit « mene, mene,
tekel, upharsin » au roi Belschatsar, le profanateur des ustensiles de
la maison de l’Éternel, a aussi « compté,
compté, pesé et divisé » le règne crapuleux de Faure Gnassingbé.
Il va
subir le même sort que ce profane bientôt parce que le rocher des âges qui l’a
rejeté vient jeter ses épaves.
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
16
février 2020 – Paris.
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