J’ai
grandi à l’ombre d’un père entreprenant,
Effacé
parfois jusqu’à donner l’illusion
Qu’il
n’existe pas, je fais toujours allusion
À
lui, développant ses vertus, reprenant
Son
tableau somptueux, souverain avenant,
Faisant
virevolter mes frères, ma fusion
Avec
lui, célèbre, canon, sans effusion
De
sang, je libère mon pays, surprenant
La
création déchue, régénérant les murs
De
ma ville en ruines, ajustant son fémur,
Protégeant
mon peuple opprimé, voix d’un trouvère
Affranchi
par le cep, mon sarment émondé
Sans
aucun bruit, reine des neiges inondée
Par
l’Esprit de vie, ma paix sur les primevères !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
21 juin 2020.
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