« Celui qui me
hait, hait aussi mon Père. Si je n'avais pas fait parmi eux des œuvres que nul
autre n'a faites, ils n'auraient pas de péché; mais maintenant ils les ont
vues, et ils ont haï et moi et mon Père. Mais cela est arrivé afin que
s'accomplît la parole qui est écrite dans leur loi: Ils m'ont haï sans cause. »
(Jean chapitre 15, versets 23 à 25)
Je
me suis vanté de procéder de nouveau
À
l’arrestation du prophète des nations,
Ridiculisant
en public sa vocation :
Enfant
bâtard, je perds mes galons, renouveau
Me
chassant du fauteuil immonde, mon caveau
S’ouvrant
pour bercer le commissaire, traction
Avant
aux côtés du dictateur, attraction
Du
gain sordide ; j’ai frappé sans peur ton veau
D’or
et ton chalumeau récalcitrant, la voix
De
l’Éternel brisant tes verrous de fer, voix
Du
diable, tes battants de bronze, gouffre amer
Chargé
de détruire le sarment attaché
Au
cep : malhonnête, menteur, j’ai détaché
L’ânon
qui me traîne par terre, aux dents mammaires !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
29 juillet 2020.
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